Autor:
Roberto Santana Ulloa
Chile de lejos y de cerca. 1975 – 2010.
Ediciones : Ceder, Universidad de Los Lagos, Osorno. 2011.
Nota del autor :
Los artículos contenidos en este libro han sido escritos en el largo período transcurrido entre 1975 y 2007. Ellos están íntimamente asociados a la historia personal del autor, físicamente viviendo en Francia desde 1974 pero sentimentalmente anclado en su país de origen.
Los textos correspondientes al período que va de 1975 a 1990 pueden ser calificados propiamente como escritos del exilio pues obedecen a la voluntad de alguien obligado a vivir en el exterior de seguir manteniendo un lazo intelectual y político con el país inaccesible y distante. Ocupado profesionalmente en esos años en otros países del continente (Ecuador, América Central y México) el autor no dejó, por lo mismo, de seguir la evolución política, social y económica de Chile bajo la dictadura, haciendo lo posible para obtener información, tomando notas, preparando borradores, asistiendo a coloquios y escribiendo artículos en el tiempo disponible. Muchos de esos escritos fueron publicados en revistas francesas y latinoamericanas. Ellos corresponden a reflexiones surgidas de una experiencia política y profesional comenzada en los años 1950 y de los cuestionamientos que habían ido acumulándose entre fines de los años 60 y 1973 al calor de prácticas de terreno profesional ligadas al desarrollo rural y de experiencias políticas concretas.
Creo que su publicación en Chile, acompañados de otros textos inéditos, muchos años después de su escritura, puede tener interés para un público interesado en volver al pasado reciente pues las imágenes o interpretaciones allí contenidas han sido no solamente producidas desde la distancia, sino que el autor mismo ha tomado intelectualmente sus distancias en relación con las interpretaciones habituales de los procesos políticos y sociales, de cierta manera desde una posición ideológicamente mas libre (favorecida por la experiencia y por las circunstancias) que la de muchos otros analistas de la realidad chilena de esos años.
Los textos escritos a partir de 1995 corresponden al retorno sobre el terreno. Gracias al apoyo del Centro Nacional de la Investigación Científica de Francia (CNRS) el autor pudo realizar, en diversos años, cortas estadías en Chile y contribuir a crear el Centros de Estudios Regionales y Locales (CEDER) de la Universidad de Los Lagos, a partir del cual le fue posible realizar encuestas con vista a analizar de cerca las dinámicas locales y regionales y sentir de nuevo las pulsaciones del cuerpo político nacional. El terreno elegido para esas encuestas y reflexión fue entonces la diversidad socio-territorial de la Región de Los Lagos utilizando como hilo conductor el concepto de construcción social territorial a partir de los patrimonios culturales. En los artículos aquí publicados se presta una atención especial a la problemática de la inserción de la diversidad en la producción estratégica: Huilliches de la Cordillera de la Costa de Osorno (identidad en crisis/modernización sentida como drama/ adaptación por imitación); Chiloé (identidades en repliegue/identidades en proceso adaptativo/ renacimiento cultural). Un interés particular se acuerda a la problemática de la sociedad Huilliche en la modernización general de la sociedad regional.
En esta publicación hay ciertos artículos ya publicados en revistas chilenas, lo que se explica por considerar que algunas cuestiones allí planteadas siguen en suspenso y que algunas proposiciones avanzadas por el autor hacen parte de un debate no terminado. Otra consideración para esta retoma tiene que ver con el interés de una difusión mas amplia de los productos de la investigación universitaria: las revistas quedan circunscritas a los círculos académicos restringidos, aún cuando algunos artículos sean puestos en línea sobre Internet. El gran público, y sobre todo los sujetos de la investigación, quedan al margen. Por fin, el autor ve en este conjunto de escritos del pasado y del presente una coherencia de pensamiento que se ajusta bien con sus tomas de posición ideológicas y políticas en diferentes momentos del largo período que va de 1975 a 2010.
Autor :
Santana Ulloa, Roberto.
LOS ESPACIOS CEREALEROS CENTROAMERICANOS
Pie de Imprenta :
Temas de seguridad alimentaria. Guatemala. CADESCA. CCE. No. 2. [s.f.].
Nota :
Incluye mapas.
Roberto Santana (coordinateur),
La question alimentaire en Amérique latine. Mexique, Venezuela, Équateur, Pérou,
Éditions du CNRS, Toulouse, 1990, 233 p.
Cet ouvrage apporte un éclairage pluridisciplinaire sur la complexité de la question alimentaire en Amérique latine. Les pays étudiés présentent une tradition commune d'exportation minière ou pétrolière, support de l'économie nationale, aux côtés de laquelle l'agro exportation est inexistante ou subordonnée. Donc, la question agricole n'est considérée, dans ces pays, que lorsqu'elle soulève le problème alimentaire. L'intérêt de ces travaux est justement de souligner, avec les caractéristiques des pays latino-américains au sujet de la problématique alimentaire, les faiblesses des politiques conduites dans ce domaine, qui reflètent une méconnaissance générale de la réalité alimentaire, ainsi que des rapports entre l'Etat et les paysans qui rendent difficile une responsabilisation de ces derniers.
À côté de cette préoccupation commune, les travaux présentés s'orientent dans trois directions : 1 / Relever les spécificités nationales, principalement en ce qui concerne les processus de construction nationale, la centralisation des pouvoirs, la formation des villes et leurs rapports avec les campagnes. Les métropoles latino-américaines imposent le double enjeu d'une masse démographique croissante et des changements dans les habitudes alimentaires. 2 / Identifier les mécanismes et les agents des approvisionnements nationaux : le rôle de l'Etat et des administrations face à la diversité et à la complexité des problèmes posés et l'organisation des circuits commerciaux sont aussi importants à analyser que les comportements des agriculteurs. 3 / Considérer les enjeux alimentaires du point de vue des différents secteurs sociaux et des échelles impliquées. L'échelle régionale permet de tester la capacité étatique dans le rééquilibrage souhaité des rapports asymétriques entre villes et campagnes. À ce propos, les cas de l'industrialisation à Loja, en Equateur, et des centres de stockage des productions maraîchères dans les Andes vénézuéliennes sont des exemples d'échecs par manque d'adaptation des politiques aux réalités locales. En traçant la voie pour de futures recherches, ce premier bilan impose d'ores et déjà une réflexion sur la nécessité d'une planification de la politique alimentaire, où la décentralisation irait de pair avec la définition de programmes en coordination avec les agriculteurs. Saluons donc une initiative pour inciter à l’engagement de tous les acteurs impliqués.
( Comentario de Marguerite Bey en revista Tiers Monde, 1991, vol. 32, n° 123).
Auteurs :
Thierry Linck et Roberto Santana (coord.)
Les paysanneries du Michoacán au Mexique.
Éditions du CNRS Centre régional de Publication de Toulouse), 1988, 193 p.
La recherche présentée dans ce livre est le fruit d'une collaboration entre le Groupe de Recherches sur l'Amérique latine ( GRAL ) de l'Université de Toulouse- Le Mirail et le Centre d'Etudes rurales du Colegio de Michoacán. L'objectif est de cerner la dynamique des transformations agraires dans une région représentative du Mexique central rural, en tenant compte particulièrement des changements de conjoncture et de politique intervenus depuis la fin des années soixante-dix, l'épuisement de la réforme agraire et des programmes d'irrigation, l'envolée du déficit alimentaire et la mutation de la demande interne ayant conduit à mettre l'accent sur la modernisation de la petite paysannerie et de l'agriculture pluviale. C'est à cet effet que sont étudiées quatre « communautés » rurales du nord-ouest du Michoacán, selon l'optique de la géographie humaine, considérée comme mieux à même de saisir la « rationalité » qui organise l'utilisation des ressources naturelles et humaines à l'échelle d'un terroir. Et en effet, le moins qu'on puisse dire est que cette méthodologie se révèle dans le cas présent tout à fait efficace.
Sans doute beaucoup de lecteurs se sentiront-ils quelque peu frustrés par l'absence d'affirmations catégoriques concernant le sens des transformations agraires. D'un côté, certes, l'analyse des quatre cas retenus confirme et précise amplement les conséquences bien connues de la « pénétration du capitalisme dans l'agriculture » : dislocation des systèmes productifs, extensification d'un grand nombre de productions, dilapidation du patrimoine communautaire de ressources naturelles et de savoir-faire paysans, subordination croissante à des centres de décision extérieurs (qu'ils relèvent du marché ou de l'administration), approfondissement de la différenciation entre catégories de producteurs, accompagnée de la « précarisation » des conditions de reproduction et même de l'exclusion de ceux qui ne peuvent faire face aux contraintes de l'intégration dans le système global. Mais d'un autre côté les auteurs montrent qu'il faut dépasser l'opposition classique « entre une agriculture capitaliste prospère et une agriculture paysanne largement laissée pour compte ». Et cela non seulement parce que « les trans- formations agraires s'insinuent désormais au plus profond des sociétés paysannes »; mais aussi parce que de larges couches de paysans ont su tirer profit de l'intégration dans le nouveau système régional, national et même international (notamment par l'intermédiaire des migrations vers les Etats-Unis) pour réduire et à la limite retourner les processus de différenciation. Plus généralement, ils soulignent le fait que les transformations agraires sont « loin d'être le seul fait de pressions extérieures » et apparaissent au contraire « comme la résultante d'un jeu complexe où rapports communautaires (sur lesquels s'appuient les structures sociales paysannes) et rapports d'intégration se fondent, se renforcent ou se dénaturent mutuellement ». On appréciera à cet égard l'accent mis dans l'étude sur les stratégies paysannes dans leur double rapport au patrimoine communautaire et aux acteurs locaux, d'une part, aux ressources du marché et aux acteurs privés ou publics extérieurs, d'autre part. Il s'agit en définitive d'une étude d'une très grande richesse documentaire et analytique, dont on recommandera fortement la lecture.
( Comentario de Maxime Haubert, en la revista Tiers Monde 31, n° 124, pp. 947- 948 ).
Santana, Roberto
Campesinado indígena y desafío de la modernidad.
Editor : Centro Andino de Accion Popular (CAAP), 1983. 209 p., mapas
"El problema llamado de la "integración" del campesinado indígena de la sierra sigue estando a la orden del día, y el estudio de sus múltiples aspectos significa necesariamente enfrentarse a la realidad impactante del mundo indígena".
"A lo largo de este trabajo el lector encontrará una pieza en la cual los agentes externos del desarrollo se empeñan en afirmar una condición y una conciencia campesina, mientras que los actores principales se empecinan en afirmar una identidad indígena por sobre toda otra consideración".
(Presentación de FLACSO/ANDES, Centro Digital para la Investigación en Ciencias Sociales, N° de clasificación 307/Sa59ca
Autor : Roberto Santana
¿ CIUDADANOS EN LA ETNICIDAD ? Los Indios en la política o la política de los Indios.
Ediciones ABYA-YALA, 1995, 357 p. Cayambe, Ecuador
La extraordinaria energía desplegada por las élites indígenas de los anos 70 para encontrar para encontrar un terreno ideológico apto para suscitar sus exigencias territoriales y su pretensiones de participación en el poder vuelve obsoletas las postulaciones clásicas de la amalgama clase-etnia y de la integración del “marginado” en la sociedad nacional. En este contexto, ¿Porqué la relación de los indios con la ley y la institucionalidad se ha vuelto una instancia politica de de tan grandes dimensiones?
Para contestar a esta pregunta Roberto Santana ha partido de los procesos que los indios llevan a cabo para convertirse en ciudadanos e ir al encuentro del sistema político-institucional ecuatoriano. De esta manera, hizo de la identidad étnica el punto de vista permanente de referencia de su investigación, para mostrar que el sentido de las reivindicaciones indígenas estaba en el reconocimiento absoluto y rápido de la alteridad.
(ABYA-YALA, en contratapa del libro)
SANTANA, Roberto.
Les Indiens d'Equateur, citoyens dans l'ethnicité ?.
PARIS : CNRS, 1992. 240 p. , ill., bibliogr. : notes, Période étudiée : 1980-1991
Domaine : SOCIETE ; POLITIQUE
Mots clés thématiques : ETHNIE ; MINORITE ETHNIQUE ; MINORITE POLITIQUE ; INSTITUTION POLITIQUE ; ORGANISATION ADMINISTRATIVE ; PLANIFICATION REGIONALE ; DECENTRALISATION ; COMMUNE ; MOUVEMENT POLITIQUE ; CATHOLICISME ; PROTESTANTISME Ethnies INDIEN ; QUECHUA
Résumé
Analyse du passage des rapports politiques traditionnels (circonscrits à la sphère d'influence des communautés) à des modalités et des pratiques modernes (qui prennent forme aussi bien a l'extérieur qu'a l'intérieur des communautés), passage notable par l'existence d'un certain nombre de processus, de tendances et de comportements, constates chez les Indiens d'Equateur qui revendiquent actuellement une identité politique spécifique : la CONAIE d'envergure nationale, est l'une de leurs organisations de protestation. "Cette radicalisation du mouvement politique indien face a l'Etat tient surtout a l'amélioration du niveau de vie et de culture indigène, a l'émergence d'élites, ainsi qu'a des facteurs d'aides extérieurs (initiatives idéologiques, politiques, venant des partis politiques, des églises ou de l'Etat par le biais des organisations paysannes par exemple...) : en los los 70 la confrontation a été généralisée. L'Etat équatorien est plus qu'embarrassé pour répondre aux demandes actuelles ; la classe politique pratique volontiers l'inertie quant aux innovations en matière de structures et des mécanismes d'action ; les dirigeants indiens vont avoir dans l'avenir proche a mener une politique prudente et créative pour acquérir la reconnaissance de leur existence et de leur dignité. L'auteur envisage une évolution vers une socialisation politique et l'émergence d'un Etat multiethnique, à condition que les Indiens cessent d'être idéologiquement subordonnés aux marxisme léninisme classique. En conclusion, l'institutionnalisation de l'ethnicité en tant que force politique en soi n'en est qu'a ses premiers balbutiements et a encore un long chemin a parcourir
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Producteur de la notice : REGARDS-CNRS.
Autor :
Roberto Santana
ACTUALIDAD DE UNA CONFRONTACION : CUESTION INDIGENA Y CUESTION CAMPESINA EN EL ESPACIO INTERANDINO ECUATORIANO
N° especial Revista : La cuestión indígena en el Ecuador , nº 1, 1 semestre 1984, p. 3-44.
Auteurs :
DIAZ, J. ; PAILLER, C. ; SANTANA, R. ; VAYSSIERE, P..
NICARAGUA : LES CONTRADICTIONS DU SANDINISME.
PARIS : CNRS, 1985/00. 254 p. , tabl., cartes, bibliogr., Période étudiée : 1920-1985.
Mots clés thématiques : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; DEVELOPPEMENT REGIONAL ; PLANIFICATION REGIONALE ; PATRIMOINE CULTUREL ; ACTIVITE SOCIOCULTURELLE ; IDENTITE CULTURELLE ; ART ; LECTURE ; CINEMA ; BILAN ECONOMIQUE ; SYSTEME ECONOMIQUE ; PRESSE ; LIBERTE D'EXPRESSION
Résumé :
Cet ouvrage collectif passant en revue divers aspects du Nicaragua révolutionnaire se compose de 4 parties : la personnalité politique de Sandino, (par Pierre Vayssiere), le décalage entre les principes de géopolitique régionale et leurs réalisations (par Roberto Santana), la nouvelle culture (par Claire Pailler) et la presse (par Juan Diaz Arbalaez).. "Dans la première partie, le parcours et la formation du chef de la révolution nicaraguayenne expliquent sa personnalité, qui se révèle en fait déconcertante par rapport a l'image stéréotypée qu'en donnent ses partenaires et ses opposants. Dans la deuxième partie, la situation économique et sociale du Nicaragua est examinée région par région : la aussi, certaines idées reçues sont démontées, en particulier en ce qui concerne la zone Atlantique. La nouvelle culture (objet de la 3e partie) est enracinée dans l'idéologie sandiniste, mais comme dans tout pays totalitaire, le gouvernement a la volonté d'encadrer la création. De même, la liberté de la presse (4e partie) est tout a fait contestable ; une lourde censure existe, écrasant le contre-pouvoir que pourrait représenter la presse.
Producteur de la notice : REGARDS-CNRS
VALLE DE PUTAENDO. Un estudio de estructura agraria. Instituto de Geografía de la Universidad de Chile, 1961. XIX +374 p. Mapas, gráficos y tablas.
Autores: Rafael Baraona, Ximena Aranda, Roberto Santana,
De la Introducción :
“Hemos preferido entrar - entre otras razones porque se trata de un trabajo pionero sobre la realidad rural chilena en áreas de pequeña propiedad – preocuparnos mas bien de las categorías de fenómenos y presentar una estructuración de los tipos de problemas de acuerdo con su importancia y no tanto de hacer un estudio muy riguroso o causal de esos fenómenos. Tratamos de investigar, hasta donde creímos necesario la interrelación de esos fenómenos, pero no hemos explorado totalmente ciertos aspectos que entran ya en el terreno de cuantificación dela data económica. En varios casos algunos elementos de gran simplicidad cuantitativa bastaron para obtener diferencias cualitativas y, si estos elementos eran suficientemente claros, preferimos hacerlos resaltar antes que continuar estudiando presupuestos familiares, insumos e ingresos. De esta manera, habiendo presentado nosotros un esquema suficiente de la importancia relativa de estos fenómenos, hemos abierto una brecha para estudios particulares posteriores.
En suma, nuestra actitud metodológica ha sido realizar un trabajos sobre una sociedad rural estructurando alrededor de un tema central; las modalidades fueron dictadas por la sociedad misma, ajustándolas a las necesidades presentadas por el tema, lo que ha sido relativamente fácil porque, como geógrafos tenemos pocos prejuicios metodológicos – menos que otros trabajadores en ciencias sociales – y no nos ha parecido impropio utilizar diversas maneras de trabajar .Y, si hay algo que caracteriza este trabajo nuestro es una actitud que no es de extrañar en un geógrafo – a pesar de haber penetrado campos que habitualmente no estudian los geógrafos - : la seguridad de que la única forma de abordar el estudio de una sociedad rural concreta es hacerlo en un sentido “completo”, es intentar algo que partiendo del hombre vaya a la tierra y que de la tierra vuelva al hombre"
Lo Transnacional, instrumento y desafío para los pueblos indígenas. Ediciones Abya - Yala, Quito, 2002. 312 p.
Françoise Morin, Roberto Santana (Editores)
De la contratapa :
“Al poner en tela de juicio el orden mundial fundado en el Estado-nación, la globalización abre brechas a través de las cuales los grupos hasta ahora marginados pueden defender y construir identidades alternativas y poner en escena nuevos actores cuyas actividades e interconexiones se sitúan “mas acá y mas allá” del Estado. El juego de estos actores que se desmarcan del Estado es particularmente interesante en sus dimensiones políticas, inscribiéndose en una relación dialéctica entre lo local y lo global que interpela las instituciones, las políticas públicas, la intangibilidad de las fronteras y la soberanía nacional.
El dominio de lo transnacional se presenta para el investigador interesado en las identidades y los movimientos indígenas como un tema de estudio por lo demás fundamental. Para entender la diversidad y la multiplicidad de las iniciativas y acciones indígenas en este dominio, este libro reúnes un cierto número de ejemplos que a nuestro juicio corresponden a diferentes “modelos de transnacionalismo”. Se analizan cuatro tipos de situación transnacional : la construcción de una identidad étnica transfronteriza, la creación de redes migratorias transnacionales, la creación de ONG transnacionales autóctonas reuniendo varios pueblos divididos por los Estados nacionales, la transnacionalización de una ideología fundada sobre la cuestión autóctona”
Crecimiento Económico y Construcción de una Región en el sur chileno : la región de Los Lagos.
Ediciones CEDER, Universidad de Los Lagos, Osorno. Colección Estudios Líder. 1997 . 313 p.
Roberto Santana y Juan Sánchez (coordinadores)
De la introducción:
“La Región de Los Lagos pareció representar un excelente foco de estudio debido aun fuerte crecimiento en la producción de bienes destinados principalmente al mercado internacional situación que ha sido precedida y acompañada de un flujo importante de inversiones en sus principales áreas productivas principalmente del mar (la región se ubica en el segundo lugar de exportadores de salmón en el mundo), de la explotación de la madera y del turismo. Este hecho ha ido haciendo emerger una imagen de “región ganadora” en el proceso de internacionalización de la economía chilena, imagen amparada también en el surgimiento de una tímida y difusa industrialización que pudiera ser la base de un conjunto de conexiones intersectoriales – actuales y futuras – entre empresas innovadoras ligadas al sector externo y núcleos históricos de pequeñas y medianas industrias que al articularse pudieran dar sustento a un crecimiento regional armónico”.
“El poder regional, a condición que gane en autonomía decisional, puede jugar el rol de incitación y de apoyo, puede estimular el aprendizaje y la formación, puede estimular la producción de ideas y puede abrir pistas y contactos a los actores territoriales. Por ahora, la X región, como sus congéneres carece de autonomía – carencia de autoridad y de medios – para negociar directamente con interlocutores extranjeros tras los objetivos de la diversificación económica y el establecimiento de líneas permanentes de cooperación, facultades que siguen siendo el monopolio del centro santiaguino, el cual actúa como una gran pantalla que orienta o desvía los flujos, las posibilidades de intercambio y los agentes económicos que buscan localizar sus inversiones”.
AGRICULTURA CHILENA DEL SIGLO XX
REFUNDAR
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MILITANCIA
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AGRICULTURA CHILENA
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Paysans dominés
Lutte sociale dans les campagnes chiliennes
Roberto Santana
Editions du CNRS. 15, quai Anatole –France. 75007. Paris
RESUMEN :
La evolución del espacio y de la sociedad rural chilenos entre los años de la gran crisis mundial de 1929-1930 y el periodo de la Unidad Popular es aquí sometida a revisión. La reflexión critica contenida en esta publicación se orienta a refutar un cierto número de esquemas con los cuales se ha pretendido, desde diferentes horizontes ideológicos , explicar la cuestión agraria chilena en términos de contradicciones simples (conflicto entre formas pre-capitalistas y capitalistas, antinomia latifundio-minifundio, etc.). En tal perspectiva el autor hace pasar al centro del debate la cuestión de la crisis agrícola como un fenómeno permanente y eminentemente dinámico al interior des desarrollo del capitalismo dependiente. Desarrollos diferenciales y combinados al nivel del espacio y de las explotaciones, desplazamientos sociales y modificaciones en las relaciones del campo y la ciudad serian los indicios de una modernización en la crisis permanente.
La investigación se apoya sobre documentos y encuestas publicadas anteriormente en Chile y en el extranjero, con la originalidad que no se trata de una explotación simple de los datos pues ellos son reevaluados y reinterpretados a à partir de una relectura fundada sobre otras fuentes o sobre observaciones personales.
Este trabajo llega a través de un análisis retrospectivo a un cuestionamiento de la imagen de marca con que han sido presentadas las estrategias de desarrollo del capitalismo en la agricultura puestas en practica por el Estado chileno. Quedan asi sentadas las bases para una interpretación en que la dominante crucial es la continuidad del desarrollo de una capitalismo agrario relativamente bloqueado al interior de la gran explotación; que la Democracia Cristiana (gobierno de Frei) tratará de vigorizar y que la Unidad Popular (gobierno de Allende) creerá poder neutralizar y, aun, supeditar a una vía “campesina” controlada por el Estado.
Los siete capítulos que conforman el libro se hilvanan de la manera mas coherente posible para dar cuenta en un primer tiempo del contexto mas general de las políticas agrícolas y de las implicaciones de ellas en la organización y estructura del mercado de los productos agrícolas en el país (Capítulos I y II). Determinando asi nuevos escenarios para el desarrollo de la modernización agraria en el período. Esta modernización será vista en diferentes planos o niveles.
En el nivel macro-espacial se destaca el proceso de regionalización paulatina de la agricultura cuyos resultados marcantes son la intensificación y especialización ganadera de Chile meridional y la reconversión agrícola operada en el centro del país (Capitulo III) mientras que en el nivel micro-espacial se muestra cómo las propiedades grandes y muy grandes ajustan todas sus sistemas de producción en evolución constante dentro de una dinámica de incontestable desarrollo capitalista , haciendo imposible u inocuo, aislar una hacienda pretendidamente atrasada y una empresa agrícola moderna como si se tratase de entes incompatibles al interior del capitalismo (Capitulo IV).
El proceso de modernización es expresa también al interior de las relaciones sociales y el autor llama la atención sobre el hecho que la presencia de diversos contratos agrarios “tradicionales” no deben ocultar el carácter dominante de las diferentes formas del salariado agrícola al interior al interior de las grandes explotaciones (Capítulo V). Los dos últimos capítulos (Capítulos VI y VII) son dedicados a escrutar los efectos de la modernización a través de una óptica relaciones campo/ciudad para dar cuenta de las evolución de las relaciones de poder al nivel local, y luego en un segundo tiempo de la manera como se desarrollan y se modifican los vínculos los vínculos de dependencia establecidos por las capas sociales urbanas hacia los sectores campesinos. El rol mediador de los aparatos políticos y sindicales ocupa aquí un importante espacio.
LA MODERNISATION DANS LES CAMPAGNES CHILIENNES.
Ses effets sur l’économie et la société
Roberto Santana
Thèse de Doctorat de Troisième Cycle. Université de Toulouse-Le Mirail. Institut de Géographie Daniel Faucher
Février 1977
INTRODUCTION
Cette étude est le fruit des circonstances, circonstances dramatiques, circonstances heureuses…
En premier lieu, elle n’eût jamais été entreprise si son auteur n’avait entretenu depuis longtemps d’étroites relations avec les paysans du Chili : nos origines rurales, nos recherches dans le cadre de l’Institut de Géographie de Santiago, nos responsabilités au sein de plusieurs organismes d’intervention, notre vie personnelle et professionnelle ne s’est jamais longuement écartée des campagnes chiliennes.
C’est de cette familiarité lentement acquise avec les travaux, les difficultés et les aspirations des paysans de notre pays, que nous avons retiré la confiance nécessaire pour surmonter l’obstacle fondamental qu’opposait à notre recherche la distance que les évènements ont creusé entre notre pays et nous mêmes. Cette circonstance nous a contraint à fonder notre thèse, pour l’essentiel, sur un ensemble de travaux publiés ou accessibles en France.La thèse que nous soutenons est elle-même le produit des réflexions et des débats qu’a provoqué l’achèvement dramatique de l’ère des réformes qui caractérise le Chili des années soixante et des trois premières de la présente décennie.
La plupart des analystes et des chercheurs interprètent, en effet, l’élément central de cette période de transformation, la réforme agraire, comme une rupture radicale par rapport à l’ensemble du développement de notre pays. L’unique lien avec se passé serait précisément la prise en charge du lourd héritage que représenteraient des structures foncières extrêmement contrastées.
Il nous paraît, quant à nous, nécessaire d’envisager une approche différente qui situe cette période de transformation de l’agriculture chilienne dans le droit fil de son évolution antérieure. C’est uniquement par l’analyse des éléments constitutifs de l’économie agricole et de la société rurale, de la répartition des systèmes de culture et d’exploitation dans l’espace national et des relations avec les autres secteurs de l’économie et de la société, qu’il est possible de comprendre le choix de cette politique de réforme agraire et les modalités de son exécution.
Nous nous attacherons donc à restituer et à analyser les traits dominants de la dynamique de « modernisation » dans laquelle s’engagent les campagnes chiliennes à partir de 1930 en liaison avec les transformations générales de l’économie nationale. C’est comme une phase décisive de cette dynamique qu’il faut apprécier, à notre sens, la réforme agraire poursuivie de 1965 à 1973. Ainsi, comprendrons-nous mieux, et les choix stratégiques des deux gouvernements qui réalisèrent les réformes sous les présidences de Frei et Allende, et les difficultés qu’ils ont affrontées et les transformations que le processus, interrompu en 1973, a scellées dans les campagnes, l’économie agricole et la société rurale.
Cet essai de révision critique de l’ensemble des études réalisées au cours de cette période, et parfois dans le feu de l’action, nous conduit donc à centrer de façon privilégié l’analyse sur les éléments déterminants qui caractérisent l’évolution jusqu’en 1965 à la veille de la réforme agraire. C’est pourquoi la première partie, consacrée à la réforme elle-même, a pour but essentiel de dégager les thèmes stratégiques et les difficultés essentielles dont l’explication tient à la compréhension de cette dynamique de la modernisation des campagnes.
Il ne s’agit donc, en aucune façon, de prétendre offrir une vision global et complète du processus de réforme des années 1965-1973. De même, la dernière partie, consacrée à l’évolution des campagnes depuis 1973 ne vise-t-elle qu’à mettre en lumière les lignes de force qui témoignent de la continuité d’un processus de modernisation engagée depuis un demi siècle et poursuivie aujourd’hui d’une façon claire et dépouillée sur la base même des nouvelles structures et des nouvelles conditions crées par la réforme agraire.